Recherche académique et industries : des liaisons dangereuses
Comment l’écosystème français s’est dégradé…
Muriel LEROUX
Historienne – CNRS
Mercredi 25 septembre 2024
12h15 – 14h
Salle Biodiversité – Campus St Charles
Marseille
En partant d’une “success story” : la découverte de la Navelbine et du Taxotère par des chercheurs français du CNRS développés par les laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre et Rhône-Poulenc/Aventis/Sanofi, je rappellerai qu’en dépit d’une idée largement partagée selon laquelle les relations sciences /industries seraient récentes, les choses furent plus complexes. Au contraire, en France comme dans les autres pays européens ou nord-américains, ces liaisons sont anciennes et continues depuis le milieu du XIXe siècle. Toutefois, une rupture s’est produite au cours des années 2000/2010, les subtils équilibres ont été modifiés altérant à terme non pas l’innovation mais bien plus grave la créativité de la recherche académique.
Je proposerai quelques hypothèses en guise d’explications : « anglo-saxonisation » du système français de la recherche, financiarisation des entreprises partenaires ? Je poserai en outre la question de savoir si cette étude de cas peut avoir valeur d’exemple.
contact/information: marie.jacque@univ-amu.fr
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
laurentperrin (25 septembre 2024). Recherche académique et industries : des liaisons dangereuses. Atecopol Aix-Marseille. Consulté le 22 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12bjt